échafaudages
résidence coup de pouce | h du siège | 2018
échafaudages
résidence coup de pouce | h du siège | 2018
autoédition HH
zone de turbulences
avec olivier michel | dessin mural | 2016
zone de turbulences se déploie dans l’espace en un dessin mural qui consiste à mêler deux pratiques du dessin, ces dernières se faisant échos sur de nombreux points, tout en se distinguant par des identités graphiques propres.
de cette rencontre, les écritures s’entremêlent pour faire surgit un dessin à la paternité double, un mélange, aux formes devenues irréversibles et indissociables, prise dans le même chaos.
superposer, compléter, parasiter, perturber, interroger sont les maîtres mots d’une collaboration qui permet d’ouvrir un champ d’expérimentations pour créer une œuvre graphique naissant de ce travail à quatre mains.

"la veilleuse"
anna buno et bruno [collectif]
performance musical et sonore (lecture) au sein d'une installation plastique, graphique et lumineuse
N O T E
NOTE est une collection de multiples créée par
anna buno et fanny muller.
NOTE, au singulier, car elle est une forme à part entière et connexe à une recherche, un pas de côté qui prend son sens dans l'objet éditorial.
NOTE est le jalon d’un processus, une proposition transversale dont la forme garde une valeur de document sur une pratique.
dans un rapport direct au réel, il s'agit d'un prélèvement qui prend forme en ce qu'il peut nourrir une recherche, entrer en résonance avec elle et déclencher l'idée.
impression noir et blanc | recto/verso | papier journal 60 g/m2 | 33 x 47,5 cm déplié| plié en 6 | 12 x 33 cm plié
tiré à 50 exemplaires |



NOTE #1
[échafaudages]
anna buno | fanny muller
| 2021 |
les journaux édités au moment de l’incendie de notre-dame de paris marque le point de départ de cette proposition plastique.
cet événement faisait écho à une démarche amorcée pour anna buno sur la question formelle de l’échafaudage transposée dans une pratique de dessin. source d’inspiration dans ses compositions, les échafaudages, notamment ceux qui recouvrent les bâtiments historiques, sont perçus comme des contre-formes d’une architecture en péril dont l’armature vouée à être temporaire pourrait bien en être le meilleur témoin, son fantôme.
la tension entre ces deux formes architecturales - l’échafaudage et la bâtisse appartenant au patrimoine - aux temporalités si différentes voir opposées ; qui pourtant se lient par la rénovation et la construction, alimente une réflexion sur le palimpseste à l’échelle du territoire, sa fragilité et son instabilité.
l’incendie de notre-dame de paris a nourri cette fascination. nous avons pu suivre l’effondrement de la flèche et en même temps voir l’échafaudage, enjambant la cathédrale, immuable et indifférent aux flammes.
un premier travail d’isolement des échafaudages visibles dans les journaux a amorcé cette recherche, en ponçant et en effaçant le bâtiment, associé ensuite à des compositions de coins photos adhésifs assemblés entre eux : des échafaudages d’images.
la conception graphique par fanny muller est ensuite pensée comme une seule composition continue, un all over de coupures de presses (à l’image des journaux recouvrant les vitrines vides où il est question d’occulter plutôt que de montrer un espace vide, vacant, inexploité), sur lesquelles les assemblages de coins photo viennent se superposer et se greffer par transparence et superposition du recto et du verso de l'édition.

NOTE #2
[biffures]
anna buno
| 2021 |
biffures rassemble les notes trouvées sur le sol lors d'une déambulation dans les rues de valenciennes.
le prélèvement photographique de ces signes sur le réseau souterrain de la ville, a constitué un répertoire de repères d'une marche à travers la ville.
ensuite extraites des images, ces biffures sont assemblées en une carte, sorte de déambulation visuelle.
jouant de l’envers et de l'endroit du bitume et du papier, les biffures se superposent par transparence à une photographie de cette matière du dessus.

