échafaudages
résidence coup de pouce | h du siège | 2018
échafaudages
résidence coup de pouce | h du siège | 2018
autoédition HH
zone de turbulences
avec olivier michel | dessin mural | 2016
zone de turbulences se déploie dans l’espace en un dessin mural qui consiste à mêler deux pratiques du dessin, ces dernières se faisant échos sur de nombreux points, tout en se distinguant par des identités graphiques propres.
de cette rencontre, les écritures s’entremêlent pour faire surgit un dessin à la paternité double, un mélange, aux formes devenues irréversibles et indissociables, prise dans le même chaos.
superposer, compléter, parasiter, perturber, interroger sont les maîtres mots d’une collaboration qui permet d’ouvrir un champ d’expérimentations pour créer une œuvre graphique naissant de ce travail à quatre mains.
"la veilleuse"
anna buno et bruno [collectif]
performance musical et sonore (lecture) au sein d'une installation plastique, graphique et lumineuse
la veilleuse - anna buno et bruno
durée : 20 min
aperçu de la performance présentée lors de la nuit européenne des musées dans la crypte archéologique et le centre d'art le quadrilatère à beauvais le 14 mai 2022
la veilleuse est le prologue à une enquête intitulée [PARCELLE 435]. cette enquête, menée dans un village de l’oise, porte sur une maison dans laquelle je jouais enfant, déjà en ruine à l’époque et qui aurait disparue depuis. comme évanouie du sol.
par cette enquête j’interroge autant mon souvenir de l’espace, ma perception du lieu aujourd’hui, que la mémoire des habitants du village en m’appuyant sur des recherches documentaires.
la veilleuse (surnom donné à cette maison) vient poser les premières formes, les premiers indices, à commencer par la part d’imaginaire et de récit que la maison revêt et qui m’a fait débuter ce travail.
j’y interroge la mémoire, faite tant d’oublis que de souvenirs, pour modéliser l’espace. la veilleuse est ce premier volume de mémoire, la première strate d’un fantasme archéologique. le souvenir de l’espace prend forme alors qu’il ne reste rien de tangible ; la mémoire est ici activée par ce qui manque. un travail sur la contre-forme me permet d’en dessiner le contour, le plan.
le mur est devenu le premier support de cette projection, la recherche d’un envers. Le papier-peint se fait partition musicale et dessine la forme de cet espace devenu mental.
la veilleuse est aussi tenace que fuyante, elle est faite de lumières, d’ombres, d’apparitions et de disparitions. sur une tradition de la mémoire orale, c’est lors d’une performance qu’est révélée « la veilleuse », qu’elle peut être enfin contée et confiée.
texte de raya lindberg
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