échafaudages
résidence coup de pouce | h du siège | 2018
échafaudages
résidence coup de pouce | h du siège | 2018
autoédition HH
zone de turbulences
avec olivier michel | dessin mural | 2016
zone de turbulences se déploie dans l’espace en un dessin mural qui consiste à mêler deux pratiques du dessin, ces dernières se faisant échos sur de nombreux points, tout en se distinguant par des identités graphiques propres.
de cette rencontre, les écritures s’entremêlent pour faire surgit un dessin à la paternité double, un mélange, aux formes devenues irréversibles et indissociables, prise dans le même chaos.
superposer, compléter, parasiter, perturber, interroger sont les maîtres mots d’une collaboration qui permet d’ouvrir un champ d’expérimentations pour créer une œuvre graphique naissant de ce travail à quatre mains.
"la veilleuse"
anna buno et bruno [collectif]
performance musical et sonore (lecture) au sein d'une installation plastique, graphique et lumineuse
la maison sujet |
dans le cadre du dispositif création en cours, anna buno s’est vue dé- signer le petit village de laversines comme lieu de résidence. elle y a cherché un espace pour l’accueillir : on lui a donné les clefs d’une vieille maison – la “maison gosselin” –, où elle s’est installée. comme le dessin est à la base de sa recherche, elle a pris un crayon et s’est laissée inspirer par ces vieux murs où l’a porté le hasard.
de deux pièces décrépites, elle a généré un répertoire de formes qui ont alimenté sa création lors de son séjour. mais comme elle aime à triturer ce vocabulaire pour en faire surgir d’autres lignes, d’autres expressions graphiques, l’aventure n’est pas encore terminée.
imprégnée de ces deux petites pièces qui constituent son nouvel ate- lier, elle élabore ainsi un répertoire d’une vingtaine de ‘schémas’ issus de son expérience de l’espace. plans au sol, relevés archéologiques, ces volumes plats sont polysémiques mais prennent soin à chaque fois de souligner l’importance du tracé. ce trait singulier rend donc compte de cette petite géographie personnelle élaborée par l’artiste a n de s’approprier son lieu de résidence. d’autant que ce trait épuré peut se démultiplier, se recomposer, se juxtaposer pour nalement n’être plus qu’une ligne continue faite de strates inextricables. car anna buno se plaît à user les formes pour qu’elles lui livrent leur secret: la genèse d’un nouveau trait.
ce porte-folio est donc un des multiples témoignages possibles de cette recherche s’appuyant sur une observation méticuleuse et obstinée de la maison gosselin. décortiquées et recomposées à l’in ni, ces formes élaborées lors de la résidence peuvent ainsi donner lieu à un dessin mural, un livre, un ip-book, ou encore une animation...
car les ‘schémas’ créés par anna buno ne sont pas statiques. ré- pondant à une logique imaginée par l’artiste, ils évoluent autour d’un axe médian. ils s’ouvrent et se referment, se déploient ou se recroque- villent sur la feuille en fonction de cette ligne intangible évoquant la cloison séparant les deux pièces de la maison-atelier. puis, lorsque ces formes n’en disent plus assez sur l’espace délimité par la maison gosselin, l’artiste peut décider de les juxtaposer, de les entremêler pour ne plus constituer qu’un seul territoire.
carte mentale de l’atelier-maison, ces dessins où les plans s’ins- crivent les uns dans les autres révèlent cette manière particulière qu’a anna buno d’éplucher la forme. recto et verso s’entremêlent a n que les tracés se juxtaposent et délimitent ainsi un nouveau territoire. l’im- brication des pièces est alors totale et démultipliée en surface, mais aussi en épaisseur. par la transparence qu’il induit, le calque – qui sert régulièrement de support dans le cadre de cette recherche – accentue cette fusion ne cédant jamais sur l’identité de chacune des formes.
mais l’espace n’est pas l’unique élément qui nourrisse l’artiste. elle est également attentive à retranscrire l’état physique des murs. le travail sur le calque ou le carbone, mais aussi sur la trace et l’em- preinte, rend compte de l’usure du temps. ces couches qui se superposent renvoient à ce souci d’enregistrer ces aléas hérités du passé. à l’image des multiples couches de peinture superposées qui recouvrent les murs de la maison, ses dessins amoncellent un trait expressif, fruit d’un long travail. refaire jusqu’à ce que la ligne soit juste, jusqu’à ce qu’elle exprime avec évidence l’espace qui l’enfante.
barbara denis-morel | 2017
maison gosselin
résidence création en cours | atelier médicis | 2017
schémas
composition numérique | 2017
schémas | gif | 2017
schémas
carnet pierre noire sur calque | 15x25cm | 2017
.1
.2
.3 .4
maison gosselin
.1 photo et dessin sur calque | 12x15cm | 2017
.2 carbone sur calques superposés | 50x65cm | 2017
.3 montage photographies instantanées | 21x27cm | 2017
.4 estampe | 50x65cm | 2017
sans titre
carbone sur fragment de mur | 17x48cm | 2017
schémas
composition transparents sur calque | 15x25cm | 2019
schémas
carbone sur papier | 75x106cm | 2017
vue atelier
schémas
[maison gosselin]
micro-édition | photocopies | 2017
fac-similé
vue exposition | photocopies et livres d'artistes | 2018
fac-similé
[copie originale]
livre d'artiste
/catalogue de l'exposition
fac-similé | contient le protocole et les photocopies pour réactiver l'accrochage | [50 expl. en dégénérescence] | 2018